Quand il neige en France, le con gère

Un beau parcours d’une cinquantaine de kilomètres au programme de cette dernière sortie de l’année. Si depuis depuis quelques jours la neige a envahi le paysage ardennais les 2° du thermomètre permettent d’espérer de pouvoir rouler correctement. C’est donc philippe qui nous accueille à BALAN afin de faire un parcours que nous avions repéré tous les deux il y a une quinzaine de jours. Les maladies ayant décimé la troupe des raidars nous sommes donc cinq à nous retrouver pour en découdre une dernère fois. Les incontournables ChocoBob et Arnaud, Michael et moi nous retrouvons donc chez Philippe afin de prendre le départ pour treize heures trente. Tony, un routier du Sprint Club Sedanais, ayant décidé de sortir son VTT se joint à nous.
Quand je descend mon vélo de son support, je m’aperçois que mon pneu avant est sous gonflé. J’emprunte la pompe de Philippe et en dévissant la valve l’obus me reste dans les doigts… Un coup de pince et quelques coups de pompes plus tard me voila fin prêt. J’enfourche ma monture et je me retrouve à pédaler dans la semoule comme la semaine dernière. Ceci malgré une réparation….
Philippe me propose son mulet : un Trek Remedy. Après une grosse difficulté pour changer les pédales (Merci Tony pour les coups de marteau) nous voila enfin partis.
Les premiers kilomètres se font sans grande difficultés même si nous devons slalomer entre les plaques de glace. Si nous perdons ChocoBob dans la première descente celui-ci connaissant très bien Givonne recolle rapidement au groupe. Nous voila partis vers La Chapelle en passant par le Bannet. Au fur et a mesure que nous avancons l’épaisseur de neige augmente. Je sens déjà que la sortie va être longue pour moi. Déjà que je n’aime pas la boue, je suis encore moins à l’aise sur la neige. Nous quittons la route forestière du Lazaret afin de rejoindre la route forestière du douaire et le centre de ski de fond par un sentier. Entre la couche de neige et les arbres couchés par le poids j’ai plus l’impression d’être dans Koh-Lanta que dans une sortie VTT. Parvenus sur la route nous nous retrouvons au milieu de skieurs. Afin de les éviter Michael emprunte un petit chemin paralèlle, mais se fait rapidement remettre en place par une moto neige, ce chemin étant réservé aux skieurs. Nous décidons donc de quitter les chemins fréquentés pour nous perdre dans la forêt de l’autre coté de l’autoroute.
Si nous ne croisons âme qui vive nous sommes confrontés à une belle couche de neige. Qquand nous arrivons sur la route forestière de la Fange aux Loups, Philippe propose de couper la descente vers Villers-Cernay et de regagner le Bannet par le Mortehan. Personne ne refuse cette option…
Nous gravissons donc cette route recontrant quelques randonneurs en raquettes. Parvenus sur la route du Mortehan nous constatons que celle-ci n’a pas été dégagée. Nous quittons ce qui aurait du être du gondron, pour regagner les chemins balisés et emprunter le tunnel pour traverser de nouveau l’autoroute. Philippe profite de la longue ligne droite pour se rouler dans la neige. Arrivés sur la D4 nous décidons de regagner la Chapelle par les chemins balisés à contre-sens en espérant ne pas nous prendre un skieur en pleine face. Arrivés à La Chapelle nous nous rendons compte que les skieurs sont encore plus nombreux. Nous devons slalomer entre ces peronnes qui nous prennent pour des grands malades. Ont-ils vraiment tord ? Avant que la nuit ne tombe nous décidons de faire une pause photos…
Retour par notre chemin aller. Jamais la route du chemin de Woaygnies ne m’aura paru aussi ongue dans ce sens. J’ai l’impression de descendre moins vite que je ne l’ai monté et déjà que je ça n’était pas brillant.
Après un passage sur la route il ne nous reste plus qu’à remonter sur les hauteurs sedanaise pour rejoindre Balan et la chaleur douillette de la demeure de Philippe. Au final nous auront fait un peu plus de 33 kilomètres mais dans des conditons qui en valent beaucoup plus.
Comment ne pas finir 2014 par une citation de Douglas Preston :  » Ce n’est pas parce qu’il y a de la neige sur le toit qu’il n’y a pas de feu dans l’âtre. « 

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