Glissades aux Cadoles

La sortie phare de l’année que ce Raid des Cadoles. Ca fait presque un an qu’on en parlait et enfin le jour J, J-1 à vrai dire, est enfin arrivé.
Rendez-vous donné à la maison à 15h15 avec Michael, Guitou et ChocoBob pour prendre la route tranquillement pour Bar-sur-Seine. L’installation de nos montures se fait la voiture dans le garage pour échapper à la pluie. Pas étonnant qu’il pleuve autant car Michael est en avance…
Deux heures de route sous une pluie battante. Le ciel s’éclaicit en arrivant sur l’Aube. En arrivant dans Bar-sur-Seine nous suivons les flèches VTT, qui s’avéreront finalement les flèches du parcours. Nous prendrons un chemin de terre pour parvenir à notre destination. Le terrain est sec ca promet une belle balade pour demain. L’accueil est convivial. Nous récupérons nos plaques (et celle de Stéphane qui doit nous rejoindre dans la soirée) et prenons possession de nos chambres. Guitou partagera son gîte avec Stéphane alors que nous faisons une chambre de vététistes 29″. Rendez-vous est pris pour l’apéro à 19h00.
Apéro sympa sous une grosse averse. Nous prenons notre repas en compagnie d’un couple de vététiste de Meaux. Nous attendons Stéphane pour prendre une mousse et allez nous coucher.
Se qui c’est passé dans les chambres restera entre nous mais sachez quand même que Stéphane arrive au petit déjeuner avec la tête de quelqu’un n’ayant pas dormi de la nuit. Un bref sms de Hervé à ChocoBob nous informe de sa defection.
A 7h45 nous démarrons notre périple. Les chemins sont larges das un premier temps mais rapidement nous attaquons les singles. Nous avons l’impression d’enchainer single sur single. Que du plaisir ! Michael a des fourmis dans les jambes. Je le suis avec Stéphane. Guitou et ChocoBob ne veulent pas puisez dans les reserves. Nous arrivons sans nous en apercevoir au premier ravitaillement (19ème km) situé sur la coline de Notra Dame des vignes : un mauvais souvenir de ma dernière participation. Le ravitaillement est parfais. Il n’y manque rien. Nous avons même tomates et pastèques…
Nous reprenons notre chemin. Après un petit bout de chemin large dont une belle descente qui vaudra à ChocoBob de prendre une belle gamelle et nous obligera à l’entendre se plaindre de son arrière train durant le reste de la sortie. (Zut j’avais dit que je ne parlais pas de ce qui s’était passé dans les chambres…) Nous nous engageons de nouveau dans des singles encore et encore. Les racines sont glissantes et les virages se font tout en maitrise. ChocoBob dansant la carmagnole comme aux plus belles heures de la révolution française devant moi, je décide de le doublé tellement il me fait peur. Nous arrivons au second ravitaillement placé au 35éme kilomètre. La reprise fait un peu mal aux jambes. Mais rapidement nous nous réchauffons et nous voila repartis de plus belle. Le morceau de bravoure arrive avec une superbe montée en single. Avec Stéphane nous retrouvons l’ambiance du Roc d’Azur gravissant sur nos montures doublant un grand nombre de vététistes poussant leur vélo. Nous récupérons au sommet. Michael nous rejoint et nous attendons Guitou et ChocoBob qui nous rejoignent grimacant. C’est vrai qu’elle a fait mal aux pattes cette montée. Nous repartons pour une partie un peu plus roulante quand nous prenons une averse. Que dis-je L’AVERSE ! Noé ne se serait pas senti dépaysé. Nous nous mettons à l’abri sous les arbres pour laissé passé la pluie. Dès que le ciel se calme nous décidons de repartir. Le terrain qui était légérement humide est maintenant détrempé et couvert de flaques. Nous voyons sortir des vététistes du moindre abri improvisé. On dirait des escargots après une averse…
Nous emprunton un grand chemin pour gagner une nouvelle zone boisée synonyme de single. Michael s’engage dans une descente étroite, à bloc comme d’habitude, suivi de près par Guitou. J’y vais plus cool avec Stéphane dans ma roue alors que ChocoBob est tous freins dehors… Je suis stoppé dans ma descente par des hurlements de douleur. Guitou vient de prendre une grosse boite. La cheville gauche est en vrac. Nous avisons les secours attendons un moment avec lui. Nous voyons pleinde vététsistes revenir en nous disant que les chemins sont devenus impraticables. Mais nous sommes des disciples de Saint thomas. Quand nous avons la certitude que les secours arrivent nous reprenons notre chemin. sur les trois cents mètres qui suivent nous en faisons deux cent quatre-vingt à pieds. comme tout le monde nous décidons de rebrousser chemin. Nous retrouvons notre Guitou en de bonnes mains car les pompiers sont là avec un organisateur. Ce dernier nous indique que nous pouvons rejoindre le parcours de 50kms beaucoup plus roulant.
Nous sommes tellement dégoutés que nous ne profitons plus du parcours. Une dernière pause à  un ravitaillement aussi bien que les autres et nous finissons notre périple. La dernère montée nous redonnera un peu de baume au coeur déposant quelques vététistes en difficultés dans cette dernière ascension ardue.
Nous retrouvons notre Guitou tout propre, avec la démarche de Crayon dans « Une époque formidable ».
Après avoir chargé les spads et pris une douche, nous avalons une frite saucisse avec une mousse avant de quitté le domaine du Belair avec un sentiment partagé entre le plaisir des chemins parcourus pendant 50kms et la déception de ne pas avoir pu finir. Par contre une chose est sûre c’est l’énorme envie d’être de nouveau là l’an prochain

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