Même pas de tarte au maroille

Deuxieme dimanche de juin et la traditionnelle vétiflette est au programme des sangliers.
Si quelques uns ont déclarés forfait nous sommes quand même onze au départ malgré le ciel menaçant et la températute en baisse de dix degrés par rapport à la veille.En plus des habituels Fred, Eric, Stéphane, ChocoBob et un Guitou en pleine distillation rattrapé suite au forfait d’Aubin engagé sur le cinquante-cinq kilomètres, Catherine, madame Spaderman, Nathalie, madame ChocoBob, Valérie et Patrick qui nous avaient donné un coup de main lors de la rando se sont lancés sur le vingt kilomètres. Sans oublié Philippe qui n’a pas fait de sortie avec nous et profite de l’occasion pour reprendre le contact.
A huit heures trente sur place nous nous préparons rapidement avant d’aller chercher nos plaques. Peu avant neuf heures nous nous alignons derrière l’autostart tels les bourrins moyens que nous sommes. Après une courte discussion avec une vache qui trainait dans le coin nous nous élançons. Fred et moi envoyons du gros derrière le véhicule plus habitué à avoir dans son sillage des quadrupèdes que des bicyclettes. Mais rapidement le manque d’échauffement et le froid qui règne nous fait rapidement mal aux jambes. Nous ralentissons la cadence afin que nos compagnons de route nous rejoignent.
Après un tour de piste  nous prenons un tunnel afin de quitter l’hippodrome. Les organisateurs, contrairement à d’autres, ont bien fait les choses car il n’y a pas une goutte d’eau dans le tunnel.
Les premiers kilomètres se font à un train d’enfer. Après dix kilomètres la moyenne est proche des vingt-deux kilomètres heures de moyenne. Nous abordons enfin une zone boisée mais les chemins sont large et la moyenne ne baisse pas beaucoup même si ca tire un peu plus dans les jambes. ChocoBob mène le train avec Philippe dans sa roue. Guitou, qui n’a pas encore fini d’alambiquer, est plutot à la peine. Le premier ravitaillement arrive bientot. A peine les spads posés nous nous jettons sur les craquottes à la crème de maroille ou à la confiture de lait. Entre boules de coco et shamalow on ne risque pas de faire une hypoglycémie dans les kilomètres à venir. Après une pause photographique avec une jolie brune aux tétons hypertrophiés nous reprenons notre route.
Quelques passages se font plus sympa quelques centaines de mètres de singles des grimpettes et des descentettes pimentent un peu notre périple. Si le rythme est un peu moins alerte nous arrivons tout de même rapidement à la deuxième pause casse-croute. Cette fois nous nous posons un peu moins longtemps. Non pas que nous mangeons moins mais nous l’ingurgitons plus vite. Fred se fait même des sandwiches de craquotte au maroille.
Le plus beau passage de la rando arrive immédiatement avec une épique traversée de rivière dans laquelle nous nous jettons sans la moindre hésitation sauf pour ChocoBob qui a peur d’avoir le service trois pièces qui rouille et emprunte le pont.
Pour Philippe ca commence à devenir difficile. Il est de plus en plus souvent laché par le groupe. Heureusement nous découvrons un troisième ravitaillement. Nous y restons peu de temps mais obtenons l’information qu’il nous reste encore dix kilomètres alors que nous en sommes déja à près de cinquante. Nous reprenons la route derrière Philippe quand Fred s’apercoit qu’il est crevé à l’arrière. Pendant que Fred oeuvre, ChocoBob continu de soigner ses poignées d’amour et Stéphane fait un massage cardiaque à Guitou au bord de l’apoplexie. Fred rapidement regonflé par Eric est prêt à reprendre la route.
Un beau passage boueux nous permet de nous tirer la bourre et de montrer aux axonnais ce que sait faire un sanglier dans de vraies conditions de VTT. Nous doublons un quad enlisé jusqu’à l’essieu. Mais nous nous rendons compte que dans l’Aisne on a l’habitude de dérouler du cable.
Une fois passé cette difficulté nous faisons un dernier regroupement tactique avant que chacun jette ses dernières forces dans la bataille. Stéphane en tête nous mène la vie dure. Avec Fred et Eric dans ma roue nous souffrons pour maintenir l’écart. Nous doublons Philippe qui doit avoir attrapé une angine tant nous roulons vite. Alors que ChocoBob tente de limiter les dégâts,Guitou a sombré depuis longtemps. En fait j’en sais rien mais ca me faisait plaisir de le dire pour les fois ou j’ai du mal à le suivre. Heureusement que les problèmes de prostate de Stéphane l’obligent à se soulager contre un arbre et nous permettent de le distancer définitivement.
Nous voila de retour sur l’hyppodrome où nos marcassins nous attendent, transi, depuis une heure.
Nous nous délectons d’avance de notre tarte au maroille malheureusement les stocks sont à zéro. Nous nous rabattons donc sur la Leffe sauf Guitou dont l’organisme ne saurait accepter un degré d’alcool supplémentaire et ChocoBob qui veut faire le mec bien devant madame ChocoBob.
Les ravitaillements toujours au top nous ont ravis mais le nouveau parcours nous est apparu trop roulant à notre gout par rapport à ce que nous avions vécus depuis deux ans mais une fois encore nous avons passé un grand moment de déconnade même si aucun de nous n’en sort grandi.

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