Ode à la boue

Ô fin de mai, galère, printemps trempé de boue,
Hasardeuse saison ! je vous aime et vous loue
D’offrir ainsi à mes jambes et à mon cerveau
Des chemins gadouilleux et d’innombrables trous d’eau.

Dans cette foret ardennaise où le temps froid se joue,

My beautiful picture

Où de longues flaques fangeuses font déraper mes roues,
Mes jambes mieux qu’au temps du tiède renouveau
S’expriment plus largement dans les profonds ruisseaux.

Rien n’est plus doux à Choco, à Fred ou à Arnaud ,
Que de m’accompagner dans mes sportifs ébats,
Qu’importe la distance, qu’importe le climat.
Si l’aspect au retour de vos pauvres vélos,
Et plus celui d’une rossinante que d’un fier destrier,
Peu nous importe si on a pris notre pied.

Pour ceux qui ne comprennent pas la poèsie j’ai simplement voulu dire que nous nous sommes amusés à nous vautrer dans la boue des chemins d’Harinsart en ce lundi de Pentecôte.

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