Un court Bouillon

Après l’organisation de notre randonnée nous avions décidé d’aller faire un tour à Bouillon histoire de faire quelques passages techniques. Arnaud, Eric, Stéphane, Fred et Guitou sont présents au rendez-vous.
Notre guitou national est dans une forme exceptionnelle après un stage passé chez Absalon. Nous sommes impatients qu’il nous montre ses progrès.
Nous attaquons par une montée afin d’atteindre le belvédère de Bouillon. Si le froid pique un peu au départ, rapidement nous montons en température. Il est vrai qu’un kilomètre et demi à plus de dix pour cent ça a de quoi réchauffer le plus glacé des inuits. Une petite pause pour permettre à Fred de faire quelques photos du point de vue et nous voila repartis pour une partie plus roulante avant de nous retrouver sur un piton rocheux dominant la vallée de la Semois et l’abbaye de Cordemois. après une petite séance de varappe nous voila dans notre première descente. Nous nous offrons une dizaine de lacets en guise d’amuse-bouche. Nous voila revenus au nveau de la rivière à proximité du moulin de l’épine. Si nous voulons profiter des nombreuses descentes de la région nous devont malheureusement en passer par des ascensions elles aussi bien sympathiques. Arnaud égale à lui même nous sort un problème de derrière les fagots. Le frein arrière reste bloqué dés qu’il l’utilise.
Nous voila tout de même repartis. Cette fois le profil est un peu moins raide mais la montée est encore bien longue.
Après une ballade sur les crêtes et une tentative de descente en freeride un peu scabreuse qui me value de remonter en poussant le spad tout ce que j’avais déscendu, nous repartons pour rejoindre une descente de ruisseau heureusement à sec aujourd’hui. Par contre les pierres et cailloux sont bien là. Nous voila pratiquement revenus à notre niveau de départ. Nous enchainons cette fois une énorme montée (un kilomètre à douze pour cent) vers Botassart. Arnaud s’arrête quelques instants pour bricoler ses freins afin de pouvoir finir de monter.
Nous faisons une petite pose ravitaillement devant le tombeau du géant.  La descente qui s’en suit nous amène au moilin du rivage. Cette fois pas de lacet et pas de cailloux mais des petits virages relevés, des racines et es rochers dont il ne faut pas s’approcher sous peine d’y laisser un dérailleur ou tout autre morceau de notre spad ou de notre anatomie. Ca sent la plaquette arrivé en bas.
Pendant qu’Arnaud bricole une nouvelle fois ses freins je pars en éclaireur afin de chercher s’il est possible de traverser la semois à gué. Une solution semble envisageable, mais Eric n’est pas très branché gué. Nous décidons donc de rejoindre Bouillon par le chemin de halage afin de passer sur l’autre rive.
Nous passons par les véhicules afin que Guitou, Stéphane et Eric à court de victuailles fassent le plein de barquettes. Nous nous apercevons que le véhicule de Michael est stationné à coté des notres. Il a du une nouvelle fois se lever à la bourre. Arnaud jette l’éponge et plie bagages.
Notre objectif est maintenant d’aller chercher le rocher du pendu afin de faire un peu de lacets serrés. Le plus simple est d’emprunter la roule. Cela nous vaut près de sept kilomètres et deux cent soixante dix métres de dénivelé positif à gravir. A l’entrée de Corbion nous reprenons les chemins que nous ne quitterons plus avnt notre retour à Bouillon.
C’est parti pour la descente. Nous doublons quelques promeneurs. Et croisons des vététistes sedanais qui transpirent dans la montée alors que nous faisons couiner de plaisir nos freins. Je reconnais un gros blaireau en vélo jaune qui nous avait accompagné lors d’une de nos sorties au Bannet. Ses sarcasmes émis à notre encore lors de notre virée commune sont bien vites oubliés devant son visage rougeaux suant tant et plus alors qu’il pousse son vélo, ses petites jambes torses ne parvenant pas à faire s’élevés les kilos accumulés lors de réjouissance alcoolisés.
Nous voila enfin au rocher du pendu; Nous avallons une dernière barquette avant de nous jeter dans les lacet serrés. J’ai un peu de mal avec les premiers mais ensuite tout se passe bien. Je me pose et sors le caméscope. Mes camarades sont longs à arriver. Guitou toujours très en forme, a du mal à faire obéir  son Zesty factieux alors que Fred joue les voltigeurs émérites. Nous prenons un petit chemin qui longe la semois alors que le Zesty à du mal à virevolter dans les lacets le Yéti a très soif et n’hésite pas à désarsonner son cavalier pour se jeter dans la rivière au grand désarroi de Stéphane.
Il n’en reste plus qu’une mais pas la moindre qui va nous mener à la Ramonette. Après nous être posé en contemplation devant les beautées du chateau du flis d’Ide d’Ardenn, nous attaquons la dernière dizaine de lacets qui pour la denière fois va nous permettre de retrouver les bords de Semois sous le soleil radieux de début de printemps.
Si la sortie fut courte elle n’en fut pas moins intense avec ses près de mille mètres de dénivelé positif pour un peu plus de trente kilomètres.

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