Chemin de croix d’Aubin

Traditionnellement la sortie du lundi de pâques se fait en forêt de BOULT-AUX-BOIS à l’occasion du raid des sangliers. Cette année la météo capricieuse et les repas de famille sont venus à bout de pas mal de motivations. Au final c’est à quatre que nous attaquons cette sortie sur le plus grand des parcours proposés ce jour : Aubin, Stéphane, Romuald et votre serviteur.
Les premiers tours de roues sur ce parcours sont très ludiques. Descentes dans des goulets, petits coups de cul et single à ne plus savoir où donner du crampon s’enchainent sur ces premiers kilomètres. La moyenne s’en ressent et a du mal à garder ses deux chiffres. Tous le monde est dans le même cas car nous ne faisons doubler par très peu de monde. Aubin suit le rythme sans trop de difficultés. Stéphane profite d’un passage de fossé pour prendre sa première gamelle avec le Yéti. Il n’y a pas à dire le Yéti sait tomber de façon élégante projetant son cavalier au dessus du cintre.
Après une dizaine de kilomètres le parcours devient plus roulant. Roulant n’est peut-être pas le terme exact car les côtes se font plus longues.
Nous voila au ravitaillement après une quinzaine de bornes au compteur. Celui-ci est succinct, on est loin de mets proposés dans les randonnées belges. Rapidement avalé, nous reprenons notre chemin, non sans avoir salué un troupeau de yétitistes de nos connaissances.
Arrivés à la bifurcation 34-42 Aubin décide de rester avec nous malgré la fatigue qui commence à la gagner. Je ne suis pas sur que sont option fût la bonne car les longues montée s’enchainent. Les descentes nous paraissent courtes en comparaison.
Nous arrivons au second ravitaillement qui en fait est le même que le premier où on nous annonce clairement qu’il ne reste plus rien. Nous trouvons quand même quelques miettes à grignoter dont des dates qui datent.
Aubin arrive en mode saturation. Nous lui proposons de raccourcir dés qu’il le peut en reprenant un des parcours plus courts. Pour notre part nous faisons des échanges de spads afin de découvrir de nouvelles sensations. Pour ma première expérience en Ibis, je découvre une sensation encore inconnue dans les côtes. Ce vélo en demande toujours plus. On se sent rapidement des ailes. Par contre en descente le plaisir n’est pas le même que sur le Zesty. Pour ce qui est du l’ASR5 je retrouve les sensations du Zesty avec un rendement supérieur du à la différence de gamme entre les deux. Quelques ajustements sont à faire pour avoir un vrai all-moutain qui se trouvera à l’aise sur des profils plus prononcés.
Nous abandonnons bientôt Aubin à sa douleur. Et passons la vitesse supérieure. Nous rejoignons et dépassons les groupes qui se trouvaient devant nous. Notre rythme de croisière est élevé jusqu’à ce que je perde une pédale. Nous devons effectuer un arrêt technique afin de remédier à ce problème car je ne me sens pas de finir sur une jambe.
La réparation faite en quelques minutes nous reprenons notre chemin. Bientôt nous retrouvons Aubin qui souffre le martyr dans une côte. Nous l’accompagnons jusqu’à l’arrivée qui ne se trouve plus qu’à quelques kilomètres.
Comme dans toutes les histoires de gaulois nous finissons autour d’une table en ayant pris soins de remplacer la cervoise et le sanglier par des sodas et des sandwichs au jambon.
Ah j’oubliais ! A l’arrivée nous sommes tombés sur Tophe et Froy qui devinez quoi : se sont perdus !

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