Les petites lucioles

En se samedi 24 février, 2 pauvres petites lucioles ont bravé la nuit pour accomplir en terre de Belgique, le périple initiatique de la randonnée annuelle de la contrée de Chimay.
Nos deux lucioles,  donc, Laurent et moi même décidèrent de rouler de nuit, ayant été lâchement abandonnées par les autres membres du club, pour des excuses des plus douteuses, du genre, je ne peux venir ma femme ne veut pas, un autre je ne peux pas je travaille le matin, et il y en a même un qui nous as dit je ne peux venir ma femme ne veut pas de plus je travaille toute la journée et en plus j’ai plus vélo et j’ai pas de lumière à mon vélo.
Ne nous permettons pas de juger, mais l’histoire se rappelleras de ce fait, pour revenir a notre randonnée,notre président et moi même donc avions paré nos habits de lumière,rendez vous était pris au départ  pour 18h30 heure locale, nous avons croisé nos voisins de Nouvion sur meuse, en la personne de Sébastien et Bertrand, transformé pour la soirée en vers luisant en période de reproduction, Un problème se pose alors en période de reproduction : comment une femelle peut-elle signaler sa présence à un mâle qui survole les environs ?
C’est pour répondre à ce problème que les vers luisants ont développé la propriété dont ils tiennent leur nom. Les vers luisants produisent donc de la lumière froide (c’est à dire qui ne dégage pas – ou très peu – de chaleur) grâce à un phénomène appelé bioluminescence. Ceci est possible grâce à une réaction chimique complexe durant laquelle de l’énergie chimique est convertie en énergie lumineuse.
Remarquons que, pour les raisons que nous avons évoquées, la femelle est beaucoup plus lumineuse que les mâles et les larves.
Ainsi la luminosité des femelles vers luisants permet la reproduction et donc la survie de l’espèce ; mais l’on peut noter que dans certains lieux, la pollution lumineuse est à l’origine de la diminution de la population de ver luisant, il était important de le préciser.
Le départ fût donné, le président alluma sa royale frontale et sa lampe au cintre, et la lumière fut , quand  a moi ne pouvant faire de l’ombre a Laurent , j’ai allumé mes modestes frontales, très modeste en terme de lumière, et mon gyrophare sur mon casque, ressemblant ainsi a un motard de la garde républicaine escortant notre président .
Que dire du décor, grandiose, magnifique, des paysages d’une splendeur, d’une beauté des plus noir , parce je vous le rappel il faisait noir, et humide, avec la boue, des flaques, de la boue , des cailloux etc…
Les parties roulantes faisaient du bien et permettait de souffler un peu, car les bourbiers et autres slaloms techniques mirent a rude épreuve notre physique des plus athlétique.
Au total, 31 km dans le noir, une soupe à l’oignon pour le président, un vin chaud pour moi, une claque sur les fesses et au lit, car le lendemain matin nous avions une autre rando en vue

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